Source : Natures |
L'été
est toujours propice aux coups fourrés de nos gouvernants tablant sur une présumée torpeur de l'opinion publique.
Cette
fois-ci, c'est la loi du 13 juillet 2011 sur les hydrocarbures de
schiste qui revient en catimini sur le devant de la scène, le
cabinet du premier ministre ayant saisi le Conseil Constitutionnel
sur la nature juridique d'une de ses dispositions, au nom de la
sacro-sainte « simplification ».
Ce
qui est en cause est l'existence et le fonctionnement de la fameuse
« commission nationale d'orientation, de suivi et d'évaluation
des techniques d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures
liquides et gazeux » à laquelle les associations
environnementales ont toujours refusé de participer, bloquant ainsi
le processus. Or, les conclusions du Conseil Constitutionnel
pourraient le débloquer, ouvrant ainsi la porte à des forages
d'expérimentation.
C'est
ce que l'on peut craindre et ce qu'espèrent les pétroliers, déjà
prêts à crier victoire. (Voir ici l'article d'Actu-Environnement).
Cet
épisode estival illustre bien une constante dans le dossier des
hydrocarbures de schiste dans notre pays : la loi de 2011 n'a
rien réglé et les pro-gaz de schiste restent tapis en embuscade,
n'économisant pas leurs efforts pour en débusquer les failles et
arriver à leurs fins.
Heureusement les collectifs et
associations citoyennes restent toujours sur le qui-vive et se
tiennent prêts à organiser la résistance.
Voilà
en tout cas un signe très négatif lancé par le gouvernement à
quatre mois de la Conférence sur le Climat de Paris car,
rappelons-le, les hydrocarbures de schiste détiennent le triste
record des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, devançant
même le charbon !
Chacun
peut se manifester via la pétition en ligne sur le site de
Cyberacteurs (c'est là !)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire