dimanche 28 mai 2017

MARDI 30 MAI À PUSSAY - DÉBAT SUR L’AGRICULTURE ET L’ALIMENTATION : VENEZ QUESTIONNER VOS CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES (2ÈME CIRCONSCRIPTION DE L’ESSONNE)





À l’initiative des AMAPs du Sud Essonne (*), les candidats aux législatives de la deuxième circonscription de l’Essonne viendront présenter leur programme en termes d’agriculture et d’alimentation et répondre aux questions du public.

Trois thèmes seront explorés :
  • Quel modèle agricole pour demain ?
  • Le foncier et l’aménagement du territoire
  • L’environnement et la santé

Ce sujet, pourtant majeur, est rarement traité en campagne électorale. Remercions donc les organisateurs d’avoir réussi la prouesse de réunir les candidats pour en débattre. Il est vrai que le Sud-Essonne est fortement concerné par la question, mais les positions défendues par les uns et les autres sont aussi représentatives d’un programme à l’échelle nationale, ce qui renforce notre intérêt.

Signalons au passage la réaction de la FDSEA qui s’est empressée de diffuser l’information à ses adhérents (voir ici). Nous laissons à chacun la liberté d’en tirer ses propres conclusions.

(*) AMAPs organisatrices : Méréville, Morigny-Champigny, Étampes, Milly-la-Forêt, Pussay, Cerny

vendredi 5 mai 2017

« FORUM POUR DEMAIN » LE SAMEDI 13 MAI À L’ESPACE DES 26 COULEURS DE SAINT-FARGEAU-PONTHIERRY


Depuis sa sortie en décembre 2015, le film « DEMAIN », de Mélanie Laurent et Cyril Dion, continue à « inspirer, relier, soutenir », à l’instar de la célèbre formule des Colibris. Il nous démontre la possibilité d’un autre monde dans lequel éducation, économie, démocratie, agriculture, gestion des déchets, habitat … reprennent du sens par le seul jeu d’une prise de conscience citoyenne face au risque avéré de disparition de l’espèce humaine à court terme.
Pour le plaisir et avant de continuer, repassons-nous la bande annonce (c’est ici), bien utile pour les soirs de grande solitude.
Le terme de « transition », souvent utilisé est clair. Il s’agit bien de passer d’un état de Société à un autre. Nous ne pouvons pas (ou plus) nous contenter d’appliquer une petite couche de cosmétique vert (1) qui nous donne bonne conscience, mais de nous prendre sérieusement en main en révisant nos comportements en profondeur.
Et c’est là où le bât blesse
En effet, si le discours est accepté (intellectuellement, dirons-nous), c’est le passage à l’acte qui coince. Se prendre en main n’est pas chose facile lorsqu’on est englué dans un quotidien souvent difficile ou freinés par les inévitables àquoibonistes.
Heureusement, les expériences de transition se multiplient à toutes les échelles, dans toutes les disciplines et en tous lieux et les occasions de rencontrer leurs auteurs aussi. Ce sera le cas lors du Forum pour Demain du samedi 13 mai à Saint-Fargeau-Ponthierry : une journée d’échanges, de découvertes, de création de liens, susceptible de donner à chacun l’impulsion qui lui faisait jusque là défaut, lui donnant l’assurance nécessaire pour devenir concrètement acteur de son propre avenir.

Le programme (ici) ne donne qu’un aperçu du contenu. En voici quelques éléments supplémentaires :
- Marché paysan avec 8 producteurs (fromager - épicerie paysanne - épicerie en circuit court - pain et brioches - oeufs - volailles/ lentilles/ huile - chocolat - maraîcher)
- Ateliers en salle : de 10h30 à 12h30 - de 13h30 à 15h30 puis de 17h à 18h
(la salle sera fermée en dehors de ces horaires)
° Faire ses produits ménagers
° Faire ses cosmétiques
° Faire sa pâte à modeler -  Faire ses meubles en carton
- Ateliers à l'extérieur (parvis) : Toute la journée
° Faire son compost
° les Incroyables Comestibles
- Atelier Découverte du fonctionnement d'une rivière (Maquette du Parc Naturel Régional du Gâtinais Français) - 20 à 30 minutes : Salle P. Friésé
10h30 - 11h30 - 13h30 - 14h30 - 15h30
- Films + débats (voir détail dans le programme officiel)
- Rencontre avec les acteurs locaux de la transition dans différentes thématiques : Habitat - Économie - Démocratie - Santé/ Bien-Être - Solidarité - Énergie - Agriculture - Alimentation
- Expositions inspirées des thématiques développées dans le film : Fréquence Jeune - ALSH Becquet - 6 classes de primaire (Moulin Clair et Saint Exupéry) - Le collège de saint-Fargeau-Ponthierry

Les organisateurs n’attendent plus que vous  et vos amis peut-être moins convaincus !

(1) Nous sommes loin des sirènes d’un « développement durable » qui n’est que la récupération institutionnelle d’un mouvement beaucoup plus ambitieux mais forcément dérangeant pour ceux qui ne souhaitent que maintenir un statu-quo propice à la défense de leurs intérêts propres (« business as usual »).
D’ailleurs, comment peut-on encore qualifier de « durable » un monde dont les ressources sont limitées et tendent vers l’extinction !
Nous aurons l’occasion de traiter ce sujet en détail ultérieurement.
Pour patienter, relisons cette déclaration de Nicolas Hulot (Terra Eco Avril 2009) : 
« Je déplore l’abus que l’on peut faire du terme « développement durable ». J’ai parfois l’impression qu’il ne s’agit plus que d’une camomille mielleuse destinée à nous faire ingérer nos excès »

mardi 21 février 2017

Enquête publique sur la modification du périmètre « Forêt de protection » du massif de Fontainebleau : plus que deux semaines pour donner notre avis !


La route du bonheur ? Espérons-le !
Depuis l’ouverture de l’enquête publique, les discussions vont bon train et les réflexions suivent…

Après discussions avec différentes associations et organismes, nous avons la conviction que le dossier soumis à l’enquête publique est largement imparfait. Il y manque notamment toutes les contre-propositions formulées par les associations.

Par ailleurs, le public est invité à se prononcer sur des projets dont l’orientation est biaisée : on nous demande notre avis sur le « comment ? » alors qu’il faudrait d’abord s’interroger sur le « pourquoi ? ». La présentation telle qu’elle est faite suppose que le principe de chaque projet est acté alors qu’il n’en est rien. D’ailleurs, il est facile de se rendre compte que certains d’entre eux sont de véritables supercheries tant ils ont du mal à justifier de leur utilité (nous parlons bien sûr d’utilité publique).

Enfin, et c’est peut-être le plus insupportable, nous n’échappons pas à la couche de peinture verte (très pâle, le vert) désormais de rigueur. En espérant nous faire oublier un désastre écologique potentiel (un de plus), on nous fait miroiter ici une piste cyclable, là un accès piéton, ou là encore une cabane dans les arbres (le dernier gadget à la mode).

Eh bien non, ce n’est ni notre conception de la démocratie ni notre façon de préparer l’avenir de nos enfants.
D’où (ci-dessous) nos conclusions à ce jour.
Elles sont sans ambiguïté :
1) Il faut refuser l’ensemble des projets en bloc
2) Il est primordial et urgent de réunir l’ensemble des parties prenantes afin de reprendre chaque projet et d’effectuer un vrai travail collectif strictement orienté vers l’intérêt général

Voici le texte que nous avons déposé :

« 12 projets nous sont proposés. Ils écornent, chacun à sa façon, un territoire protégé : ici un carrefour routier, là un camping ou encore un centre de loisirs.
Question : pourquoi créer un statut de « forêt de protection » s’il doit souffrir de telles exceptions ?
Rappelons que la loi « Biodiversité » (8 août 2016) introduit dans les principes généraux du droit de l’environnement le principe de non-régression selon lequel « la protection de l’environnement, assurée par les dispositions législatives et réglementaires relatives à l’environnement, ne peut faire l’objet que d’une amélioration constante, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment »

En outre, la notice explicative de l’enquête publique nous apprend qu’il s’agit de la cinquième enquête complémentaire.
La procédure de classement a été initiée en deux temps (1998 et 1999) puis elle a fait l’objet de 4 enquêtes complémentaires en 2000, 2001, 2003 et 2006. Chacune d’entre elles s’est conclue par une réduction du périmètre protégé pour le profit quasi-exclusif d’aménagements routiers (carrefours, ronds-points, déviations)
Alors, pourquoi pas une sixième, puis une septième modification et ainsi de suite. Jusqu’à quand ? Jusqu’à la disparition complète de la forêt ?

On nous promet des compensations. Entendons par là qu’un ha de forêt sacrifiée sera remplacé par un ha de forêt replantée.
Oui, mais où ? avec quelles essences ? et, sauf phénomène de génération spontanée inconnu à ce jour, au bout de combien de temps retrouvera-t-on le niveau antérieur ? Et quid des contrôles effectués : par qui ? à quelles fréquences ? et que se passerait-il en cas de retard ou de non-application ?
D’autre part, aucune mention n’est faite des espaces non boisés pourtant d’une importance équivalente. Peut-on accepter qu’un sol sans arbres soit considéré comme quantité négligeable alors qu’il constitue lui aussi un trésor de biodiversité fait d’équilibre et d’interdépendance entre les espèces ? Un trésor fragile que quelques passages de bulldozer anéantiraient à jamais et sans compensation possible compte-tenu du temps nécessaire pour le reconstituer

Enfin, il nous est clairement expliqué que les élus locaux souhaitent une nouvelle modification du périmètre afin de pouvoir mettre en œuvre certains projets motivés « par des soucis de sécurité, d’intérêt général ou de développement durable et qui apparaissent tout à fait en adéquation avec d’autres politiques publiques majeures portées par l’État et que les Collectivités Locales ont en charge de décliner» . Sans remettre en cause ces objectifs, du moins pour une partie des projets, il est regrettable de constater que :
  • Les propositions alternatives faites antérieurement, notamment par les associations, ne sont même pas évoquées. Ont-elles au moins été étudiées ?
  • En quoi ces projets servent-ils l’intérêt général sur le long terme ?
 
Notre avis est qu’il serait grand temps de réfléchir en profondeur et collectivement à de vraies propositions, avec le souci de travailler vraiment pour les générations futures.
Pour cela, une seule solution : engager un vrai travail de concertation entre l’ensemble des parties prenantes : collectivités locales, organismes publics ou semi-publics, administrations, associations, citoyens ...
Encore faudrait-il opérer une remise en cause profonde et élargir le cadre de la réflexion bien au-delà des schémas habituels et faire confiance aux citoyens, associatifs ou non. Ils ont le même souci « de sécurité, d’intérêt général ou de développement durable ». Ils ont aussi des idées, pas forcément fumeuses ou irréalisables mais plutôt constructives et généreuses.

Dans l’attente de ces travaux, indispensables à nos yeux, nous nous opposons donc à l’ensemble des projets proposés »

RAPPELS 

L’enquête publique est ouverte du 6 février au 7 mars inclus
  • Les documents sont consultables dans les mairies de Fontainebleau, Larchant et Milly-la-Forêt aux jours et heures d’ouverture habituels
  • Sur le site internet de la préfecture de Seine & Marne : ici
Si vous n’arrivez pas à ouvrir les documents, voici
  • La notice explicative
  • L’ensemble des fiches projets re-là

samedi 11 février 2017

SAUVONS LA FORÊT : 8 JOURS POUR AGIR À FONTAINEBLEAU ET PARTOUT AILLEURS !

Les amoureux de la forêt que nous sommes tous s’inquiètent énormément d’une consultation publique en cours depuis le 30 janvier. Il s’agit d’un projet de décret en Conseil d’État relatif au régime des forêts de protection et proposant d’ouvrir leur périmètre à des fouilles archéologiques mais aussi et surtout à « des travaux de recherche ou d’exploitation souterraine de ressources minérales ».

Inutile de dire que ce projet, cosigné par les ministres de l’agriculture, de l’industrie, de l’environnement et de la culture fait bondir tous ceux qui pensent encore que le terme « forêt de protection » a un sens … mais pour combien de temps encore ? (voir ici la définition d’après Wikipédia)

Aux interrogations sur le fond s’ajoute un autre malaise lié à la forme car si l’information est bien en ligne sur le site du ministère de l’agriculture aucune publicité plus large n’en est faite alors qu’il s’agit officiellement d’une consultation publique, par ailleurs extrêmement limitée dans le temps ( 30 janvier au 20 février).

Mais ce n’est pas tout car dans le même temps (voir article précédent) une autre enquête publique vient de débuter le 6 février pour s’achever le 7 mars. Elle concerne la modification du périmètre « Forêt de protection » du massif de Fontainebleau et présente des projets de nature à grignoter des espaces boisés, jusqu’ici protégés, pour des raisons la plupart du temps bien éloignées d’un souci pour l’intérêt collectif.

Tous les détails sont consultables sur le site internet de la préfecture de Seine et Marne

Ces deux événements doivent nous faire réagir, nous citoyens responsables, très inquiets de ce que sous-entendent ces projets et de l’indifférence manifeste de nos gouvernants envers la question forestière qui est le symbole d’une préoccupation écologique pourtant majeure qu’ils ne devraient plus ignorer.

Il est donc impératif de diffuser l’information le plus largement possible et de faire valoir notre point de vue, puisqu’on nous le permet.

Ci-dessous, la marche à suivre que nous proposons :

SAUVONS LA FORÊT – COMMENT AGIR ?

-1-

PROJET DE DÉCRET EN CONSEIL D’ÉTAT RELATIF AU RÉGIME SPÉCIAL APPLICABLE EN FORÊT DE PROTECTION 
DATE-LIMITE DE LA CONSULTATION : 20 FÉVRIER 2017


Exemple de texte (reprise du texte de la pétition)
Les « forêts de protection » sont des espaces boisés classés par l’État pour assurer le maintien des sols contre l’érosion, les avalanches, les coulées de boues ou autres risques d’incendie. Elles protègent les bois et forêts situés à la périphérie des grandes agglomérations soit pour des raisons écologiques, soit pour le bien-être de la population (sécurité, santé et qualité de vie).
Pour ces raisons, les forêts de protection bénéficient d’un des régimes les plus protecteurs de France. À l’exception de la recherche d’eau, le classement comme forêt de protection d’un massif forestier rend impossible la poursuite de certains travaux dans l’état actuel du droit.
Mais aujourd’hui, le ministère de l’agriculture souhaite offrir la possibilité de « mener des travaux recherche ou d'exploitation souterraine de ressources minérales » à l’intérieur des forêts de protection.
Selon le ministère, le décret ne doit pas « compromettre la conservation ou la protection des boisements ». Pourtant, Il ouvre grand la porte à l’exploitation minière. Comment celle-ci pourrait-elle ne pas dégrader les forêts et leurs écosystèmes ?
Il existe dans la loi pour la reconquête de la biodiversité adoptée le 8 août 2016 un principe de non-régression : les dispositions législatives et réglementaires relatives à la protection de l’environnement ne peuvent faire l’objet que d’une amélioration constante.
En conséquence, je me déclare totalement opposé à ce projet

-2-

ENQUÊTE PUBLIQUE DU PÉRIMÈTRE « FORÊT DE PROTECTION » MASSIF DE FONTAINEBLEAU
DATE – LIMITE DE L’ENQUÊTE PUBLIQUE : 7 MARS 2017


Exemple de texte (chacun peut bien sûr le personnaliser à sa guise et rajouter des développements sur un ou plusieurs projets en particulier)
Les « forêts de protection » sont des espaces boisés classés par l’État pour assurer le maintien des sols contre l’érosion, les avalanches, les coulées de boues ou autres risques d’incendie. Elles protègent les bois et forêts situés à la périphérie des grandes agglomérations soit pour des raisons écologiques, soit pour le bien-être de la population (sécurité, santé et qualité de vie).
Pour ces raisons, les forêts de protection bénéficient d’un des régimes les plus protecteurs de France. À l’exception de la recherche d’eau, le classement comme forêt de protection d’un massif forestier rend impossible la poursuite de certains travaux dans l’état actuel du droit.
Mais aujourd’hui,
il nous est proposé à l’intérieur du massif de Fontainebleau un certain nombre de projets ouvrant pourtant grand la porte à des aménagements routiers ou touristiques. Comment ceux-ci pourraient-ils ne pas dégrader les forêts et leurs écosystèmes ?
Il existe dans la loi pour la reconquête de la biodiversité adoptée le 8 août 2016 un principe de non-régression : les dispositions législatives et réglementaires relatives à la protection de
l’environnement ne peuvent faire l’objet que d’une amélioration constante.
En conséquence, je m’oppose catégoriquement à l’ensemble des projets présentés dans le cadre de cette enquête publique.

dimanche 29 janvier 2017

Enquête publique préalable à la modification du périmètre Forêt de protection du massif de Fontainebleau


Le périmètre « Forêt de protection » de la Forêt de Fontainebleau fera l’objet d’une enquête publique du lundi 6 février au mardi 7 mars 2017.

En effet, il existe un certain nombre de projets de tous ordres (routiers, agricoles, loisirs) de nature à rogner la surface boisée. Certains peuvent être de pure forme mais d’autres méritent une attention particulière notamment en ce qui concerne l’équilibre entre des objectifs pas toujours très clairs et l’intérêt général, en l’occurrence la préservation des espaces naturels.

Puisqu’on nous demande notre avis, ne nous en privons pas et surtout, diffusons l’information le plus largement possible. Il est essentiel de multiplier les témoignages et avis auprès du commissaire enquêteur.

Investir un peu de son temps pour éviter la disparition de centaines d’hectares de forêt ça vaut le coup, non ?

Cela est d’autant plus important que certains de ces projets ont déjà fait l’objet de remarques et de propositions alternatives de la part d’associations locales … sans suite à ce jour.

Les modalités sont définies sur l’avis d’enquête publique ici et les détails sont consultables sur le site Internet de la préfecture de Seine & Marne, .

En ce qui concerne l’Essonne qui est également concernée (notamment le site de Chalmont) aucune information n’est encore en ligne sur le site Internet de la Préfecture, mais gageons que ce n’est qu’une question d’heures ...

Quelques éléments sur la notion de « Forêt de protection » (Source Wikipedia)

Les forêts de protection sont des forêts publiques ou privées, restaurées ou protégées pour se prémunir et prémunir les générations à venir et les écosystèmes contre les catastrophes naturelles, les risques naturels, afin de préserver la sécurité, la santé et la qualité de vie des habitants des zones très urbanisées, les ressources en eau et le patrimoine « sol».
Dans certains pays, dont la France, la loi permet le classement (quel que soit le propriétaire) de ceintures vertes ou de forêts périurbaines en périphérie des grandes agglomérations, et dans toute zone où leur maintien s'impose pour des raisons écologiques ou pour le bien-être de la population. Elles sont souvent multifonctionnelles dans leurs objectifs. Cette dernière possibilité a été utilisée notamment en Île de France, pour les massifs de Fontainebleau, Rambouillet, Sénart, Fausses-Reposes et Saint-Germain-en-Laye.
La plus grande forêt de protection en France est le massif de Fontainebleau, classé en 2002. Plutôt que de classer la forêt de Fontainebleau (28 500 hectares accueillant environ 13 millions de visiteurs par an) en réserve naturelle ou en parc naturel comme le souhaitaient de nombreuses ONG, la France l’a classée en forêt de protection (décret du ministère de l'Agriculture, JO du 23 avril 2002).

samedi 21 janvier 2017

LES CARRIERS DE CHAMPCUEIL VOUS ATTENDENT …


 








Si vous souhaitez tout savoir sur les carriers de Champcueil, dont l’activité a durablement marqué la vie locale pendant près d’un siècle, ne manquez pas de vous rendre à l’exposition organisée par l’association ChampRecueil jusqu’à la fin de ce mois de janvier.

Cerise sur le gâteau, un ancien carrier sera présent le lundi 30 janvier à 15h pour échanger avec les visiteurs.

 

Tous les détails ici et ci-contre



LA FINANCE CONTRE LA DÉMOCRATIE - CONFÉRENCE-DÉBAT VENDREDI 27 JANVIER À DOURDAN



ATTAC SUD-ESSONNE ne perd pas ses bonnes habitudes et débute l’année en fanfare avec une conférence-débat « La finance contre la démocratie » le vendredi 27 janvier.
 L’invité de la soirée est Thierry BRUGVIN, docteur en sociologie, enseignant-chercheur, membre du conseil scientifique d’ATTAC

Vendredi 27 janvier 20h30 – Centre culturel René Cassin - 25 rue des vergers Saint Jacques à Dourdan

Ci-dessous un petit texte de nos amis d’ATTAC en préambule de la soirée et n’oubliez pas qu’ils ont besoin de votre adhésion ou de son renouvellement pour 2017 ( en ligne sur https://france.attac.org/agir-avec-attac/adherer )


La démocratie contre la finance
« Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire monétaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin » (Henri Ford)
Comment le système financier international conditionne-t-il les décisions des États? Comment le pouvoir de décision a-t-il été transféré vers les structures financières transnationales (banques) et les superstructures mondiales (Banque mondiale et FMI), plongeant certains pays dans des politiques d’austérité implacables pour les populations les plus fragiles ? Parallèlement d’énormes scandales financiers sont révélés régulièrement au profit d’hommes politiques ou de personnalités médiatiques, mettant en évidence un système complexe de circulations occultes des capitaux, des réseaux d’intérêts privés, au détriment du bien public, le tout organisé par les plus grandes banques internationales.
Toutes ces questions seront abordées lors de la conférence que Thierry Brugvin* tiendra à Dourdan le 27 janvier 2017 sur le thème « Démocratie et finance ». Au-delà du constat, il apportera également des pistes de modernisation, des solutions alternatives de fonctionnement et de contrôle du système financier, afin de repenser l’exercice du pouvoir de manière égalitaire, responsable et démocratique.
°°°
Au sommet de la pyramide du pouvoir économique, se trouvent les banques et leurs propriétaires. Leur pouvoir repose sur les trois piliers suivants :
1° - La dette publique, un outil d'asservissement des peuples
C’est le cœur du pouvoir, un pouvoir légal et réglementé qui oblige les pays à emprunter auprès de banques privées pour réaliser leurs investissements.
Il existe également des prêts d’ajustement structurel qui sont accordés par le Fonds Monétaire International ou la Banque Mondiale pour permettre aux pays touchés par de grandes difficultés économiques de sortir d’une crise financière. Ces prêts sont alors conditionnés à la mise en place de réformes. Si le pays n’entreprend pas ces réformes imposées alors par les marchés financiers, les agences de notation dégradent la note du pays et les taux d’intérêt s'envolent. C'est un moyen de contrainte très fort sur les politiques des pays concernés.
La dette est donc un instrument au service de la domination des états et de leurs peuples par le capitalisme financier et elle peut être aussi un instrument de corruption au bénéfice de quelques-uns.

2° - La création monétaire privée et la spéculation
« Il n’existe pas de moyen plus efficace pour prendre le contrôle d’une nation que de diriger son système de crédit » (P.A. Benson, président d’American Bankers Association – 8 juin 1939)
Les États n’ont plus le monopole de la création monétaire. La monnaie fiduciaire (billets et pièces) n’est quasiment plus utilisée. Les banques créent de la monnaie scripturale (chèques et monétique), mécanisme de crédit qui aboutit à des moyens de paiement ex nihilo (à partir de rien) , les flux monétaires ne sont plus que de simples jeux d’écritures comptables.
Aujourd'hui, un banquier est autorisé à « prêter » à hauteur de 8 à 9 fois le montant de ses fonds propres, et ainsi à créer de l’argent. Ce sont les états qui ont décidé démocratiquement de ne plus battre monnaie. Ils ont voté des lois qui donnent aux banques un pouvoir exorbitant en leur permettant de créer une monnaie virtuelle. Cette monnaie virtuelle prêtées aux états finance les dépenses publiques.
Comment en est-on arrivé là ? Les « portes tournantes » entre la politique et l’économie permettent de faire carrière alternativement dans l’un et l’autre domaine. G. Pompidou et l’ex-ministre du Budget E. Macron sont d’anciens responsables de la banque Rothschild. La majorité des politiques n’ont donc pas intérêt à créer des lois qui risquent de défavoriser les intérêts privés de leur classe sociale. Après la Révolution, les lois votées en France ont principalement défendu l’intérêt des propriétaires, des industriels, des bourgeois. Dans son ouvrage « L’argent », Émile Zola au XIXe siècle pointait la collusion existant entre les banquiers et les hommes politiques. C’est sous la présidence de Georges Pompidou que la France s’est vue interdire de contracter des emprunts auprès de la Banque de France à taux zéro, faisant ainsi basculer la dette publique dans l’escarcelle des banques privées avec taux d’intérêt. Si cette disposition n’avait pas été prise, la dette publique de la France aurait été remboursée depuis 2006…

Photo : François Lafite
3° - Les paradis fiscaux qui favorisent l'évasion fiscale
Les paradis fiscaux sont un des rouages de la machine économique mondiale actuelle. Des scandales à répétition (Luxleaks, Swissleaks, Panama papers) mettent en lumière un système d’évasion fiscale à l’échelle mondiale grâce à quelques officines spécialisées dans ce domaine et à la participation active des grandes banques internationales. Il s’agit d’une véritable industrie financière qui brasse des sommes astronomiques. Au niveau européen, la Commission Européenne estime que 1 000 milliards d’euros sont perdus chaque année par les budgets nationaux en raison de l’évasion fiscale et de l’évitement fiscal. Au niveau de la France, ce sont de l’ordre de 60 à 80 milliards d’euros qui chaque année s’évanouissent dans les paradis fiscaux. Et malgré toutes les déclarations des dirigeants politiques, les paradis fiscaux continuent à prospérer et les grandes banques françaises et internationales, qui jouent un rôle clé dans l’industrie de l’évasion fiscale, n’ont toujours pas changé leurs pratiques.
A mesure que la crise financière dure et que sont demandés aux populations des efforts croissants, on note une désaffection des peuples à l’égard de leurs classes dirigeantes, et l’émergence à grande échelle d’une véritable crise de confiance. L’impuissance des dirigeants politiques (ou leur allégeance au système) et la toute-puissance du pouvoir financier sans régulation ni contrôle démocratique génèrent des situations totalement inéquitables à travers le monde, provoquent des crises économiques, politiques et sociales, et poussent les peuples soumis à des mesures d’austérité vers des solutions extrémistes.
*Thierry BRUGVIN, Docteur en sociologie, enseignant-chercheur à l’université de Besançon, membre du conseil scientifique d’Attac a pour thèmes de recherche l'action des mouvements sociaux transnationaux dans la régulation démocratique du travail, du commerce éthique, équitable et la décroissance et la dimension illégale et a-démocratique des élites économiques et politiques internationales.
Il est spécialisé sur la sociologie des élites et il a déjà publié plus d’une douzaine d’œuvres collectives sur la gouvernance. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages, dont :
« Le pouvoir illégal des élites », (2014), ed. Max Milo,
« Commerce équitable et éthique : opportunités et limites », (2014), L’Harmattan,
« Les mouvements sociaux face au commerce éthique : une tentative de régulation démocratique du travail », (2007), Hermès/Lavoisier

SIGNEZ LA PÉTITION « SAUVONS LA BIO EN ÎLE DE FRANCE ! » J-2 avant le vote définitif du budget régional


   
 

AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT relance la pétition « Sauvons la bio en Ile de France »

À deux jours du vote définitif du budget régional, il est important de rappeler à l'exécutif régional que les citoyens mobilisés par le développement du bio sont toujours vigilants. Il est essentiel que le pôle ABIOSOL (Terre de Liens, Les Champs des Possibles, Le réseau AMAP Île de France et Le Groupement des Agriculteurs Biologiques d'Île de France) puisse poursuivre sa mission

Pour accéder à la pétition, c'est ici

Signez et diffusez le plus largement possible !








vendredi 6 janvier 2017

« DEMAIN » et « QU’EST-CE QU’ON ATTEND ? » : Séances organisées par Biocoop à Avon, Champagne sur Seine et Varennes sur Seine en janvier


Toujours très actifs, les magasins Biocoop d’Avon et Varennes sur Seine organisent trois projections avec buffet dînatoire offert.

Une projection du film DEMAIN, que l’on ne présente plus, et deux projections du dernier film de Marie-Monique Robin QU’EST-CE QU’ON ATTEND ? dont vous trouverez ici une excellente critique de notre copine Pauline

La première bonne raison de venir à l’une ou plusieurs de ces soirées est donc de voir ou revoir des films portant des messages positifs nous confortant dans notre envie de passer à l’action.

La deuxième bonne raison a justement trait à ce passage à l’action car les organisateurs ont eu la bonne (que dis-je, l’excellente) idée de convier les associations œuvrant, chacune à leur manière, pour la transition écologique et citoyenne … et elles sont nombreuses ! Chacune présentera ses activités et dialoguera avec le public. Un vrai bonus riche en perspectives de contacts, de liens et d’échanges !

Le programme :
Mercredi 18 janvier à 19h : projection du film DEMAIN de Mélanie Laurent et Cyril Dion à la Maison dans la Vallée à Avon en partenariat avec la municipalité – Entrée : 4€
Vendredi 27 janvier à 19h : projection du film QU’EST-CE QU’ON ATTEND ? de Marie-Monique Robin au cinéma Jean Gabin, rue Pierre de Coubertin à Champagne sur Seine – Entrée 5€
Samedi 28 janvier à 19h : projection du film QU’EST-CE QU’ON ATTEND ? de Marie-Monique Robin au cinéma Confluences (centre commercial du Bréau) à Varennes sur Seine – Entrée 5€

Pour les 3 séances, le prix d'entrée inclut un buffet dînatoire 
Afin de prévoir les quantités au plus juste, il est donc recommandé de réserver auprès de l'un des deux magasins :
Biocoop Avon 1 avenue du général de Gaulle – 09 84 39 39 93
Biocoop Varennes sur Seine Centre commercial Le Bréau – 09 52 44 83 33

Fiche de QU'EST-CE QU'ON ATTEND ? : c'est