vendredi 30 août 2013

Pique-nique festif dimanche 8 septembre à JOUARRE


A Jouarre, comme ailleurs, on ne désarme pas contre le pétrole de schiste !

En prévision des luttes futures, un grand pique-nique pacifique est organisé le dimanche 8 septembre devant la plate-forme de forage de la Petite Brosse pour dire oui à « la vraie vie ».

Toutes les informations sur le site internet du Collectif fertois et ici

Début des festivités à 13 h

NOUVELLES DU MONDE EN GRIS ET EN VERT N°2 par Nicole

Pleins d'infos grises comme le nucléaire ou vertes comme l'espoir ou le dentifrice à l'argile, qui arrivent juste après la diffusion du numéro 1, petits veinards !

Au menu de la semaine : EDF et sa stratégie, Tepco et ses mensonges, Fukushima toujours hors de contrôle sans aucune réaction de la communauté internationale, l'économie numérique et sa sur-consommation énergétique, Yasuni et son pétrole, les nouveaux marchés de l'éolien, l'alarme lancée par l'ASN, un très bel article d'Edgar MORIN et enfin un appel de Générations Futures à participer à la consultation publique à propos de la la future stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens.

Enfin, pour finir en beauté, une recette de dentifrice maison !

Alors, mordez ici !

NOUVELLES DU MONDE EN GRIS ET EN VERT N°1 par Nicole

Voici une rubrique hebdomadaire (la première de ce blog !) où Nicole nous fait partager ce qui l'a particulièrement marquée dans l'actualité. Le vert de l'écologie face au gris du conformisme, de quoi espérer ou s'indigner, mais surtout de quoi renforcer notre envie d'agir !


Au menu de la semaine : les ondes électro-magnétiques en Belgique, le pétrole en Équateur, les embauches vertes en France, et surtout de nouvelles révélations sur la catastrophe de Fukushima, toujours en cours et pour très, très longtemps.

Pour ouvrir, c'est ici

jeudi 29 août 2013

Josh FOX à La Ferté sous Jouarre le 5 septembre !


A l'occasion de la sortie du film Gasland II (voir le site du film), Josh FOX rend visite à la vieille Europe.

Voici tous les détails de l'événement, communiqués par Isabelle LEVY, du collectif fertois anti pétrole de schiste :

mercredi 21 août 2013

20 août 2013 : Le jour du dépassement

Source : Gobal Footprint Network

Depuis 1970, la consommation mondiale annuelle de ressources naturelles est supérieure à ce que notre planète peut produire et renouveler dans le même temps. Cela signifie tout simplement que, depuis cette date, nous vivons au dessus de nos moyens, accroissant ainsi un peu plus chaque année notre dette auprès des générations futures.

C'est exactement comme si un ménage dépensait la totalité de son budget annuel avant le 31 décembre. Que se passe-il dans ce cas ? Eh bien, pour continuer à vivre (en conservant les mêmes comportements), il emprunte une année et puis un peu plus l'année suivante jusqu'à ce que …. jusqu'à quoi exactement ?

C'est cette image que le « Global Footprint Network » (voir le site internet) utilise pour marquer les esprits.

Cette année, la date fatidique est le 20 août, ce qui revient à dire que nous avons épuisé notre crédit de fonctionnement en 232 jours et que nous devons utiliser nos réserves pour les 133 jours qui restent, sachant que depuis 1970, aucune solution, de quelque nature que ce soit, n'a été mise en œuvre ni même envisagée sérieusement par nos gouvernants, ne serait-ce que pour enrayer le phénomène.

Dessin : Nicolas VADOT

Car tout ceci se passe dans une indifférence quasi-générale. Exception faite des sites spécialisés (Actu-Environnement par exemple), la presse généraliste, si elle évoque bien le sujet (voir le Monde et le Figaro), se garde bien de lancer le débat sur la question de fond : l'humanité est lancée dans une fuite en avant insensée, obsédée par la « croissance ».

Car bien sûr, poser les questions qui fâchent c'est faire fuir le lecteur à moins que cela l'incite à s'interroger et (quelle horreur !) agir en conséquence ? (Voir ici et )

Comment avez-vous dit ? Ah oui : « Nos enfants nous accuseront »


dimanche 18 août 2013

Pétition pour une réduction de la vitesse de 10km/h et le développement d’alternatives au tout voiture

Voici cette fois, une pétition à signer et à diffuser le plus largement possible !

C'est ICI !

Et au passage, profitez-en pour faire un tour sur le site de Carfree : décoiffant et salutaire.


« Zéro phyto » à Milly-la-Forêt Oui, mais quand et comment ?

Grande nouvelle : en réponse à une demande que nous avions formulée auprès d'elle, la mairie de Milly-la-Forêt nous indique qu'elle a pour « objectif à court terme de ne plus appliquer d'herbicides ». Voilà qui réjouira les milliacois impatients d'évoluer dans un environnement enfin libéré de ce fléau sanitaire (mais il en restera malheureusement plein d'autres !).
 

Enfin, libéré, pas encore. N'oublions pas en effet que le Round Up et ses cousins inondent les étagères des grandes surfaces spécialisées ou non (à l'exception des magasins BOTANIC, grâces leur soient rendues ). Or ces produits, personne ne l'ignore, contiennent des substances actives dangereuses nécessitant un emploi extrêmement précautionneux.

Une de ces substances actives, le glyphosate (dose : 360g/l) est considérée comme « pouvant entraîner des effets néfastes à long terme pour l'environnement aquatique » (voir la fiche officielle sur le site du ministère de l'agriculture) impliquant de strictes précautions d'usage telles que la distance minimum à respecter par rapport à un point d'eau, le port de gants appropriés et d'un vêtement imperméable et le maintien à distance de toute personne ou animal pendant un certain délai.

A votre avis, combien de jardiniers amateurs prennent ces précautions ? Nous ne parlons pas bien sûr de ceux qui utilisent binette et huile de coude et qui sont dispensés de toute action préventive, sauf peut-être un petit échauffement avant l'effort.

Voilà bien le paradoxe : à l'heure où de nombreuses collectivités locales prennent conscience de la dangerosité des désherbants chimiques et mettent en place des techniques alternatives, chacun peut en toute légalité poursuivre dans son jardin le lent empoisonnement du sol et donc de l'eau, cette dernière étant, faut-il le rappeler, un bien commun au même titre que l'air que nous respirons. Et qu'il ne soit pas question d'argumenter sur le thème « respectons les libertés individuelles » : chacun est maître chez soi à condition que cela n'affecte en rien autrui, de quelque façon que ce soit.

Source : Le Télégramme
C'est la raison pour laquelle nous attendons d'en savoir plus sur la façon dont nos élus vont gérer ce passage au « zéro phyto » qui est loin de constituer une formalité, tous ceux qui l'ont pratiqué en témoignent.

La problématique n'est en effet pas seulement technique. Elle est également sociale et sociétale.
Sociale car cela implique de profonds changements de pratique professionnelle de la part des agents municipaux qui doivent donc y être préparés puis formés. Sociétale car le mode de gestion des espaces verts s'en trouve bouleversé (pratique de la gestion différenciée priorisant certaines zones, modifiant le « paysage » de certains quartiers), d'où l'obligation d'informer préalablement les habitants afin qu'ils comprennent la démarche.
Sociétale aussi en mettant à profit ce changement pour faire évoluer les comportements des utilisateurs individuels d'herbicides : difficile et long, mais nécessaire.

Sensibilisation, information, explication, pédagogie sont donc les maîtres-mots de ce qui constitue une véritable politique et non une simple péripétie. Voir l'exemple de Boigny sur Bionne, petite commune du Loiret (2200 habitants) : exemplaire !

Voilà pourquoi, nous suivrons cette affaire de près, c'est le sens de la réponse que nous avons adressée au maire.

Pour terminer, rappelons que cette question concerne plus largement notre agriculture qui a le triste privilège de figurer parmi les plus gros consommateurs mondiaux de pesticides.
C'est l'occasion de rappeler l'enquête récemment publiée par Générations Futures sur l'octroi des autorisations de mise sur le marché, totalement verrouillée par le Ministère de l'Agriculture ignorant superbement les recommandations de l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation de l'environnement et du travail) et autorisant sciemment la commercialisation de produits dangereux.

jeudi 15 août 2013

Pétrole de schiste en Essonne : VIGILANCE !

Source : Le Parisien Ile de France
  
Après Jouarre en Seine et Marne, voici qu'un derrick aux finalités douteuses vient d'être installé à Itteville puis à Leudeville en plein cœur de l'Essonne.

Comment, en effet, ne pas être troublé par la façon dont les événements se sont déroulés : une installation effectuée en pleine nuit, des vigiles très nerveux avec les photographes et un numéro de téléphone en dérangement à la DRIEE (Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Energie), l'autorité administrative censée éclairer les citoyens que nous sommes.

Bien entendu, la société pétrolière concernée (Vermilion Energy) jure ses grands dieux qu'il ne s'agit là que d'une simple opération de maintenance et que les craintes d'un début d'exploration en vue d'évaluer des réserves en pétrole de schiste sont totalement infondées.

Voilà où nous en sommes. Inutile de dire que le collectif anti pétrole de schiste 91 reste mobilisé.

Pour tout savoir, lisez l'article du « Parisien » et rendez-vous sur le site du collectif


Parution du bulletin n° 31 de l'association « Rue de l'Avenir"

  

Réparons un oubli : voici plus d'un mois que l'association « Rue de l'Avenir » a publié son 31ème bulletin, riche d'informations pour qui est animé du désir d'évoluer dans des villes plus agréables à vivre.

Nous avons retenu entre autres qu'une jurisprudence concernant les double-sens cyclables commence à se mettre en place : les municipalités de Saint-Avold et de Petit-Quevilly ont perdu devant le Tribunal Administratif suite à des recours déposés par des associations locales.

Pour lire l'intégralité du bulletin, cliquez ici .

Bonne et enrichissante lecture !

Présentation de l'association (Document « Pour des villes à vivre » Avril 2012)

« Rue de l'Avenir » s'est fixé pour mission de contribuer à transmettre aux générations futures une ville plus sûre, plus solidaire et plus agréable à vivre. L'association agit ainsi depuis sa création, en 1988, pour favoriser dès aujourd'hui le développement de mesures indispensables à la réalisation de ces objectifs :
  • La modération de la circulation motorisée en ville (moins de voitures, moins de vitesse)
  • Une offre d'alternatives réalistes pour se déplacer : marche, vélo, transports en commun, automobile, roller...
  • La qualité des espaces publics (aménagements et requalification de la voirie, vie de quartier...)

L'association est soutenue par des partenaires (PEEP, FCPE, Viva Cités, l'association pour les droits du piéton, la Fédération des Usagers de la Bicyclette, le club de villes et territoires cyclables, le groupement des autorités responsables de transport...). Elle fonctionne en réseau avec de nombreuses associations locales et en collaboration avec des collectivités telles que Paris, Lyon, Bordeaux, Rennes, Arles, Angers, Montreuil, Les Mureaux, La Roche sur Yon, Salon de Provence, Ivry sur Seine, Aulnay sous Bois, Bezons, Villecresnes.

Pour tout savoir sur l'association, rendez-vous sur son site Internet


dimanche 11 août 2013

Pétition contre les limites de vitesse : appel à NE PAS signer

Source : "Tenir la route" www.tenirlaroute.fr
Les mots ne trompent pas. L'expression « Rouler à tombeau ouvert », ô combien explicite ne semble pas déranger un certain nombre de nos concitoyens, totalement oublieux du carnage dont les routes françaises furent le théâtre dans les années d'après-guerre jusqu'en 1972, à une époque où le laisser-faire était de règle.

Un exemple ? L'annonce récemment faite par le ministère de l'Intérieur d'un projet de réduction des vitesses maximales autorisées en ville et sur route a eu pour effet immédiat le déclenchement d'une pétition de protestation circulant sur Internet. Ayant eu le privilège (?) de la recevoir, et le sujet nous intéressant (mais peut-être pas pour les mêmes raisons que les expéditeurs) nous avons pris la peine de prendre nos informations. Après tout, le droit de pétitionner constitue un élément fondamental de notre démocratie et n'étant jusqu'à preuve du contraire ni en Russie ni en Corée du Nord, chacun ici a le droit d'exprimer une opinion ou d'alerter ses concitoyens sur quelque sujet que ce soit. Il appartient ensuite au destinataire de se rallier ou non, ce ralliement, pris en toute responsabilité, impliquant toutefois de prendre un minimum de précautions quant à l'origine et au fond du texte proposé.

La pétition en question émane de la Ligue de Défense des Conducteurs  qui, si elle expose clairement ses motivations et actions sur son site Internet reste très discrète sur son fonctionnement. Nous avons vainement cherché à en savoir plus sur le nombre d'adhérents, l'origine et la destination des fonds ou l'identité des membres du Conseil d'Administration. Autant d'informations dont nous sommes preneurs et que nous diffuserons volontiers si nous les obtenons.

En cherchant bien, nous apprenons tout de même que cette association est issue de la Ligue de Défense du Citoyen à laquelle elle s'est substituée en septembre 2012 (voir ici). Cette dernière s'était déjà illustrée par une virulente opposition à la mise en place des éthylotests. Tiens, tiens.

En cherchant un peu plus, nous découvrons aussi qu'elle dispose de moyens confortables (voir les comptes 2012). Jusque là, tant mieux pour elle. Mais alors pourquoi est-il impossible d'en savoir plus ?

Enfin, nous avons effectué un petit tour des sites Internet parlant de la pétition. Indépendamment des sites voués à l'automobile qui pour la plupart se posent les mêmes questions que nous (voir par exemple ici), d'autres sites ne font pas preuve des mêmes scrupules et la soutiennent à bloc. Parmi eux, des sites politiques, classés à la droite de la droite (extrême-droite ou droite dite « populiste »). Citons le FN Alsace, « Droite nationale », « Partisans de Marine » et le site de Bruno Gollnisch.

Alors, à droite toute ? Cela prêterait à sourire dans le cadre d'un sujet sur la conduite automobile, mais même l'humour a aussi ses limites. En tous cas, nous sommes sûrs d'une chose, c'est que cette Ligue de Défense des Conducteurs ne doit pas manquer pas de front.

Avant de conclure sur le sujet des fréquentations, attardons-nous un instant sur la « Société de Calcul Mathématique » que la Ligue de Défense des Conducteurs cite abondamment sur son site Internet.
Cette société (une vraie, une SA, pas une association) vient prêter main-forte à nos pétitionnaires en publiant une étude dont les remarquables calculs démontrent infailliblement l'inexistence de corrélation entre vitesse et accidents mortels. Allez faire un tour sur leur site Internet (Si, si ! Il faut vraiment le faire !). Accessoirement vous y découvrirez aussi que ces braves gens évoluent allègrement dans le climato-scepticisme, pourfendant les énergies renouvelables et soutenant mordicus le nucléaire (on ne connaît pas leur position sur les hydrocarbures de schiste). Un révisionnisme d'un autre genre en quelque sorte.

Dans la série « Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es », voilà donc qui nous éclaire.

Venons-en à la méthode d'argumentation et ses grosses ficelles.

La plus évidente d'entre elles est incontestablement l'absence de références venant en appui des arguments chiffrés dont le texte fourmille. L'origine des présumés documents, textes ou études reste inconnue rendant leur consultation intégrale impossible pour le lecteur désireux d'approfondir le sujet. On est prié de faire confiance aux instigateurs de la pétition en se contentant d'un vague « on dispose de données... » ou d'un « selon les premières estimations... »
Et quand, par extraordinaire, la source est citée, comme c'est le cas pour l'étude de l'ADEME, on se rend compte, en consultant le document complet (qu'il faut tout de même rechercher par ses propres moyens) que ses conclusions sont tout à fait à l'opposé de ce qui est annoncé ! (Voir le détail en fin d'article)
Principe bien connu de désinformation : on prend une étude effectuée par un organisme reconnu, on en extrait une remarque ou une réserve formulée honnêtement par les auteurs, et on en fait une généralité, déformant ainsi totalement les conclusions.

Et puisqu'on peut tout dire, pourquoi se priver des affirmations gratuites, dénuées de toute justification mais assénées avec aplomb comme des vérités définitives : « Comme ce sera impossible de tenir des vitesses si basses... » ou : « Les maintenir au niveau actuel (ndlr : les vitesses) est déjà discutable. Mais les baisser, c'est carrément indéfendable »
Le tout à coup de : « Qui peut croire... » ou de : « Et on voudrait nous faire croire... » censés enfoncer le clou.

Il s'ensuit logiquement la victimisation car, bien sûr, nous allons tous être verbalisés et «  Les PV pour "excès" de vitesse vont nous tomber dessus en rafale » ce qui sera « insupportable pour des millions de Français qui ont déjà du mal à joindre les deux bouts ».

Nous sommes désormais en pleine dramatisation, et mûrs pour ne pas rester insensibles à cette déchirante supplique : « S'il vous plaît, aidez-nous à stopper de toute urgence ce projet effroyable »

En ce qui concerne le fond, chacun pourra facilement trouver les contre-arguments. Les sources figurant en fin d'article pourront les y aider.

Mais autant il est inutile d'aller plus loin dans le commentaire, autant il est nécessaire de prendre cette affaire au sérieux.

Craignons l'impact que peut avoir cette pétition dont la démagogie manifeste s'appuie sur notre traditionnelle résistance au changement et la sacralisation de l'automobile.

Craignons également que cette désinformation totalement malhonnête, diffusée par de troubles commanditaires, touche bon nombre de personnes déjà fragilisées par une conjoncture économique incertaine. Et c'est bien là le plus sordide de l'affaire.

C'EST POURQUOI N'HESITEZ PAS A DIFFUSER CET ARTICLE LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE AFIN QUE CHACUN PUISSE SE FAIRE UNE IDÉE OBJECTIVE DE LA SITUATION ET, SOUHAITONS-LE, EMPÊCHE EN TOUTE CONSCIENCE LA VAGUE DE SIGNATURES ESPÉRÉE.

Source : Sécurité routière belge

Des sources fiables pour s'informer sur le sujet 

La vérité sur l'étude de l'ADEME (Sources : ici et )
Dans une étude publiée en octobre 2013, l'ADEME a mesuré l'impact environnemental des réductions des limites de vitesse. Il en résulte un gain de 14 % sur autoroute (130 km/h à 120 km/h), de 12 % sur voie rapide (110 km/h à 100 km/h) et de 4 % sur route (90 km/h à 80 km/h).
Cette étude précise également que des gains significatifs seraient enregistrés sans baisser les limites actuelles, à condition qu'elles soient respectées.
En ce qui concerne la circulation en ville (passage de 50 km/h à 30 km/h), les résultats sont contradictoires compte-tenu de l'interaction entre différents facteurs dont les comportements et la configuration des voies, le tout jouant sur la fluidité du trafic.
Nous ferons remarquer qu'un moyen beaucoup plus efficace de réduire la consommation de carburant en ville est tout simplement de laisser sa voiture au garage et d'utiliser tout autre moyen de déplacement, individuel non motorisé ou collectif.


dimanche 4 août 2013

Pétrole de schiste : A Jouarre, éclat de vert contre noir dessein


Source : le Parisien

En cet après-midi du samedi 3 août, plusieurs centaines de militants anti-pétrole de schiste, sympathisants et élus, ont rallié le lieu-dit « La Petite Brosse », à proximité de Jouarre, sous l'impulsion des différents collectifs franciliens (lire le communiqué).

Ni la canicule, ni cette apathie estivale bien de chez nous n'auraient pu les dissuader de venir manifester autour du site de forage de la société pétrolière Hess Oil (voir les photos)

Rappelons les faits. Cette société vient d'installer une foreuse prétendument destinée à évaluer les ressources locales de pétrole conventionnel. Les dirigeants jurent leurs grands dieux qu'aucune arrière-pensée malveillante ne les guide comme par exemple celle d'étendre cette évaluation au pétrole de schiste puisque, bien entendu, toute exploitation de pétrole non conventionnel est à ce jour interdite en France , la seule technique d'exploitation connue à ce jour, la fracturation hydraulique, étant reconnue comme une calamité environnementale.

Alors, pourquoi s'inquiéter ? Tout simplement parce que la profondeur du forage (3000 mètres) et la couche sédimentaire visée (le lias) ne laissent aucun doute sur l'objectif : c'est bien le pétrole de schiste qui est visé.

Il était dans ces conditions primordial de montrer à Hess Oil et à l'ensemble des sociétés pétrolières et leurs nombreux partisans, que les citoyens n'étaient pas dupes et restaient vigilants et mobilisés.

C'est chose faite et bien faite (voir article France 3 Ile de France) et rajoutons que la vision impressionnante d'une foreuse de 25 mètres de haut n'a pu qu'accroître la détermination de celles et ceux qui étaient présents.

Source : L'Express

Et de la détermination, il en faudra pour la suite. Nous sommes en effet dans une situation très ambiguë qui ne sera levée qu'une fois la porte définitivement fermée aux hydrocarbures non conventionnels, en interdisant totalement exploration et exploitation, et ce, quelle que soit la technique utilisée.

NB – Les positions des pro-gaz de schiste sont connues. Elles se confirment (voir ici et ) et sont confortées par un récent rapport parlementaire (lire ici). Compte-tenu, par ailleurs de l'ambiguïté gouvernementale sur le sujet (voir l'affaire Batho), cela nous promet encore beaucoup de sueur et de larmes.