Source : Gobal Footprint Network |
Depuis
1970, la consommation mondiale annuelle de ressources naturelles est
supérieure à ce que notre planète peut produire et renouveler dans
le même temps. Cela signifie tout simplement que, depuis cette date,
nous vivons au dessus de nos moyens, accroissant ainsi un peu plus
chaque année notre dette auprès des générations futures.
C'est
exactement comme si un ménage dépensait la totalité de son budget
annuel avant le 31 décembre. Que se passe-il dans ce cas ? Eh bien,
pour continuer à vivre (en conservant les mêmes comportements), il
emprunte une année et puis un peu plus l'année suivante jusqu'à ce
que …. jusqu'à quoi exactement ?
C'est
cette image que le « Global Footprint Network » (voir le site internet) utilise pour marquer les esprits.
Cette
année, la date fatidique est le 20 août, ce qui revient à
dire que nous avons épuisé notre crédit de fonctionnement en 232
jours et que nous devons utiliser nos réserves pour les 133 jours
qui restent, sachant que depuis 1970, aucune solution, de quelque
nature que ce soit, n'a été mise en œuvre ni même envisagée
sérieusement par nos gouvernants, ne serait-ce que pour enrayer le
phénomène.
Dessin : Nicolas VADOT |
Car
tout ceci se passe dans une indifférence quasi-générale. Exception
faite des sites spécialisés (Actu-Environnement par exemple), la
presse généraliste, si elle évoque bien le sujet (voir le Monde et le Figaro), se garde bien de lancer le débat sur la
question de fond : l'humanité est lancée dans une fuite en
avant insensée, obsédée par la « croissance ».
Car bien sûr, poser les questions
qui fâchent c'est faire fuir le lecteur à moins que cela l'incite à s'interroger et (quelle horreur !) agir en conséquence ? (Voir ici et là)
Comment
avez-vous dit ? Ah oui : « Nos enfants nous
accuseront »
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