dimanche 29 janvier 2017

Enquête publique préalable à la modification du périmètre Forêt de protection du massif de Fontainebleau


Le périmètre « Forêt de protection » de la Forêt de Fontainebleau fera l’objet d’une enquête publique du lundi 6 février au mardi 7 mars 2017.

En effet, il existe un certain nombre de projets de tous ordres (routiers, agricoles, loisirs) de nature à rogner la surface boisée. Certains peuvent être de pure forme mais d’autres méritent une attention particulière notamment en ce qui concerne l’équilibre entre des objectifs pas toujours très clairs et l’intérêt général, en l’occurrence la préservation des espaces naturels.

Puisqu’on nous demande notre avis, ne nous en privons pas et surtout, diffusons l’information le plus largement possible. Il est essentiel de multiplier les témoignages et avis auprès du commissaire enquêteur.

Investir un peu de son temps pour éviter la disparition de centaines d’hectares de forêt ça vaut le coup, non ?

Cela est d’autant plus important que certains de ces projets ont déjà fait l’objet de remarques et de propositions alternatives de la part d’associations locales … sans suite à ce jour.

Les modalités sont définies sur l’avis d’enquête publique ici et les détails sont consultables sur le site Internet de la préfecture de Seine & Marne, .

En ce qui concerne l’Essonne qui est également concernée (notamment le site de Chalmont) aucune information n’est encore en ligne sur le site Internet de la Préfecture, mais gageons que ce n’est qu’une question d’heures ...

Quelques éléments sur la notion de « Forêt de protection » (Source Wikipedia)

Les forêts de protection sont des forêts publiques ou privées, restaurées ou protégées pour se prémunir et prémunir les générations à venir et les écosystèmes contre les catastrophes naturelles, les risques naturels, afin de préserver la sécurité, la santé et la qualité de vie des habitants des zones très urbanisées, les ressources en eau et le patrimoine « sol».
Dans certains pays, dont la France, la loi permet le classement (quel que soit le propriétaire) de ceintures vertes ou de forêts périurbaines en périphérie des grandes agglomérations, et dans toute zone où leur maintien s'impose pour des raisons écologiques ou pour le bien-être de la population. Elles sont souvent multifonctionnelles dans leurs objectifs. Cette dernière possibilité a été utilisée notamment en Île de France, pour les massifs de Fontainebleau, Rambouillet, Sénart, Fausses-Reposes et Saint-Germain-en-Laye.
La plus grande forêt de protection en France est le massif de Fontainebleau, classé en 2002. Plutôt que de classer la forêt de Fontainebleau (28 500 hectares accueillant environ 13 millions de visiteurs par an) en réserve naturelle ou en parc naturel comme le souhaitaient de nombreuses ONG, la France l’a classée en forêt de protection (décret du ministère de l'Agriculture, JO du 23 avril 2002).

samedi 21 janvier 2017

LES CARRIERS DE CHAMPCUEIL VOUS ATTENDENT …


 








Si vous souhaitez tout savoir sur les carriers de Champcueil, dont l’activité a durablement marqué la vie locale pendant près d’un siècle, ne manquez pas de vous rendre à l’exposition organisée par l’association ChampRecueil jusqu’à la fin de ce mois de janvier.

Cerise sur le gâteau, un ancien carrier sera présent le lundi 30 janvier à 15h pour échanger avec les visiteurs.

 

Tous les détails ici et ci-contre



LA FINANCE CONTRE LA DÉMOCRATIE - CONFÉRENCE-DÉBAT VENDREDI 27 JANVIER À DOURDAN



ATTAC SUD-ESSONNE ne perd pas ses bonnes habitudes et débute l’année en fanfare avec une conférence-débat « La finance contre la démocratie » le vendredi 27 janvier.
 L’invité de la soirée est Thierry BRUGVIN, docteur en sociologie, enseignant-chercheur, membre du conseil scientifique d’ATTAC

Vendredi 27 janvier 20h30 – Centre culturel René Cassin - 25 rue des vergers Saint Jacques à Dourdan

Ci-dessous un petit texte de nos amis d’ATTAC en préambule de la soirée et n’oubliez pas qu’ils ont besoin de votre adhésion ou de son renouvellement pour 2017 ( en ligne sur https://france.attac.org/agir-avec-attac/adherer )


La démocratie contre la finance
« Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire monétaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin » (Henri Ford)
Comment le système financier international conditionne-t-il les décisions des États? Comment le pouvoir de décision a-t-il été transféré vers les structures financières transnationales (banques) et les superstructures mondiales (Banque mondiale et FMI), plongeant certains pays dans des politiques d’austérité implacables pour les populations les plus fragiles ? Parallèlement d’énormes scandales financiers sont révélés régulièrement au profit d’hommes politiques ou de personnalités médiatiques, mettant en évidence un système complexe de circulations occultes des capitaux, des réseaux d’intérêts privés, au détriment du bien public, le tout organisé par les plus grandes banques internationales.
Toutes ces questions seront abordées lors de la conférence que Thierry Brugvin* tiendra à Dourdan le 27 janvier 2017 sur le thème « Démocratie et finance ». Au-delà du constat, il apportera également des pistes de modernisation, des solutions alternatives de fonctionnement et de contrôle du système financier, afin de repenser l’exercice du pouvoir de manière égalitaire, responsable et démocratique.
°°°
Au sommet de la pyramide du pouvoir économique, se trouvent les banques et leurs propriétaires. Leur pouvoir repose sur les trois piliers suivants :
1° - La dette publique, un outil d'asservissement des peuples
C’est le cœur du pouvoir, un pouvoir légal et réglementé qui oblige les pays à emprunter auprès de banques privées pour réaliser leurs investissements.
Il existe également des prêts d’ajustement structurel qui sont accordés par le Fonds Monétaire International ou la Banque Mondiale pour permettre aux pays touchés par de grandes difficultés économiques de sortir d’une crise financière. Ces prêts sont alors conditionnés à la mise en place de réformes. Si le pays n’entreprend pas ces réformes imposées alors par les marchés financiers, les agences de notation dégradent la note du pays et les taux d’intérêt s'envolent. C'est un moyen de contrainte très fort sur les politiques des pays concernés.
La dette est donc un instrument au service de la domination des états et de leurs peuples par le capitalisme financier et elle peut être aussi un instrument de corruption au bénéfice de quelques-uns.

2° - La création monétaire privée et la spéculation
« Il n’existe pas de moyen plus efficace pour prendre le contrôle d’une nation que de diriger son système de crédit » (P.A. Benson, président d’American Bankers Association – 8 juin 1939)
Les États n’ont plus le monopole de la création monétaire. La monnaie fiduciaire (billets et pièces) n’est quasiment plus utilisée. Les banques créent de la monnaie scripturale (chèques et monétique), mécanisme de crédit qui aboutit à des moyens de paiement ex nihilo (à partir de rien) , les flux monétaires ne sont plus que de simples jeux d’écritures comptables.
Aujourd'hui, un banquier est autorisé à « prêter » à hauteur de 8 à 9 fois le montant de ses fonds propres, et ainsi à créer de l’argent. Ce sont les états qui ont décidé démocratiquement de ne plus battre monnaie. Ils ont voté des lois qui donnent aux banques un pouvoir exorbitant en leur permettant de créer une monnaie virtuelle. Cette monnaie virtuelle prêtées aux états finance les dépenses publiques.
Comment en est-on arrivé là ? Les « portes tournantes » entre la politique et l’économie permettent de faire carrière alternativement dans l’un et l’autre domaine. G. Pompidou et l’ex-ministre du Budget E. Macron sont d’anciens responsables de la banque Rothschild. La majorité des politiques n’ont donc pas intérêt à créer des lois qui risquent de défavoriser les intérêts privés de leur classe sociale. Après la Révolution, les lois votées en France ont principalement défendu l’intérêt des propriétaires, des industriels, des bourgeois. Dans son ouvrage « L’argent », Émile Zola au XIXe siècle pointait la collusion existant entre les banquiers et les hommes politiques. C’est sous la présidence de Georges Pompidou que la France s’est vue interdire de contracter des emprunts auprès de la Banque de France à taux zéro, faisant ainsi basculer la dette publique dans l’escarcelle des banques privées avec taux d’intérêt. Si cette disposition n’avait pas été prise, la dette publique de la France aurait été remboursée depuis 2006…

Photo : François Lafite
3° - Les paradis fiscaux qui favorisent l'évasion fiscale
Les paradis fiscaux sont un des rouages de la machine économique mondiale actuelle. Des scandales à répétition (Luxleaks, Swissleaks, Panama papers) mettent en lumière un système d’évasion fiscale à l’échelle mondiale grâce à quelques officines spécialisées dans ce domaine et à la participation active des grandes banques internationales. Il s’agit d’une véritable industrie financière qui brasse des sommes astronomiques. Au niveau européen, la Commission Européenne estime que 1 000 milliards d’euros sont perdus chaque année par les budgets nationaux en raison de l’évasion fiscale et de l’évitement fiscal. Au niveau de la France, ce sont de l’ordre de 60 à 80 milliards d’euros qui chaque année s’évanouissent dans les paradis fiscaux. Et malgré toutes les déclarations des dirigeants politiques, les paradis fiscaux continuent à prospérer et les grandes banques françaises et internationales, qui jouent un rôle clé dans l’industrie de l’évasion fiscale, n’ont toujours pas changé leurs pratiques.
A mesure que la crise financière dure et que sont demandés aux populations des efforts croissants, on note une désaffection des peuples à l’égard de leurs classes dirigeantes, et l’émergence à grande échelle d’une véritable crise de confiance. L’impuissance des dirigeants politiques (ou leur allégeance au système) et la toute-puissance du pouvoir financier sans régulation ni contrôle démocratique génèrent des situations totalement inéquitables à travers le monde, provoquent des crises économiques, politiques et sociales, et poussent les peuples soumis à des mesures d’austérité vers des solutions extrémistes.
*Thierry BRUGVIN, Docteur en sociologie, enseignant-chercheur à l’université de Besançon, membre du conseil scientifique d’Attac a pour thèmes de recherche l'action des mouvements sociaux transnationaux dans la régulation démocratique du travail, du commerce éthique, équitable et la décroissance et la dimension illégale et a-démocratique des élites économiques et politiques internationales.
Il est spécialisé sur la sociologie des élites et il a déjà publié plus d’une douzaine d’œuvres collectives sur la gouvernance. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages, dont :
« Le pouvoir illégal des élites », (2014), ed. Max Milo,
« Commerce équitable et éthique : opportunités et limites », (2014), L’Harmattan,
« Les mouvements sociaux face au commerce éthique : une tentative de régulation démocratique du travail », (2007), Hermès/Lavoisier

SIGNEZ LA PÉTITION « SAUVONS LA BIO EN ÎLE DE FRANCE ! » J-2 avant le vote définitif du budget régional


   
 

AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT relance la pétition « Sauvons la bio en Ile de France »

À deux jours du vote définitif du budget régional, il est important de rappeler à l'exécutif régional que les citoyens mobilisés par le développement du bio sont toujours vigilants. Il est essentiel que le pôle ABIOSOL (Terre de Liens, Les Champs des Possibles, Le réseau AMAP Île de France et Le Groupement des Agriculteurs Biologiques d'Île de France) puisse poursuivre sa mission

Pour accéder à la pétition, c'est ici

Signez et diffusez le plus largement possible !








vendredi 6 janvier 2017

« DEMAIN » et « QU’EST-CE QU’ON ATTEND ? » : Séances organisées par Biocoop à Avon, Champagne sur Seine et Varennes sur Seine en janvier


Toujours très actifs, les magasins Biocoop d’Avon et Varennes sur Seine organisent trois projections avec buffet dînatoire offert.

Une projection du film DEMAIN, que l’on ne présente plus, et deux projections du dernier film de Marie-Monique Robin QU’EST-CE QU’ON ATTEND ? dont vous trouverez ici une excellente critique de notre copine Pauline

La première bonne raison de venir à l’une ou plusieurs de ces soirées est donc de voir ou revoir des films portant des messages positifs nous confortant dans notre envie de passer à l’action.

La deuxième bonne raison a justement trait à ce passage à l’action car les organisateurs ont eu la bonne (que dis-je, l’excellente) idée de convier les associations œuvrant, chacune à leur manière, pour la transition écologique et citoyenne … et elles sont nombreuses ! Chacune présentera ses activités et dialoguera avec le public. Un vrai bonus riche en perspectives de contacts, de liens et d’échanges !

Le programme :
Mercredi 18 janvier à 19h : projection du film DEMAIN de Mélanie Laurent et Cyril Dion à la Maison dans la Vallée à Avon en partenariat avec la municipalité – Entrée : 4€
Vendredi 27 janvier à 19h : projection du film QU’EST-CE QU’ON ATTEND ? de Marie-Monique Robin au cinéma Jean Gabin, rue Pierre de Coubertin à Champagne sur Seine – Entrée 5€
Samedi 28 janvier à 19h : projection du film QU’EST-CE QU’ON ATTEND ? de Marie-Monique Robin au cinéma Confluences (centre commercial du Bréau) à Varennes sur Seine – Entrée 5€

Pour les 3 séances, le prix d'entrée inclut un buffet dînatoire 
Afin de prévoir les quantités au plus juste, il est donc recommandé de réserver auprès de l'un des deux magasins :
Biocoop Avon 1 avenue du général de Gaulle – 09 84 39 39 93
Biocoop Varennes sur Seine Centre commercial Le Bréau – 09 52 44 83 33

Fiche de QU'EST-CE QU'ON ATTEND ? : c'est