jeudi 12 mars 2015

FUKUSHIMA quatre ans après : zéro pointé pour les médias !



Dans le dernier article traitant de ce triste anniversaire, nous évoquions la recherche effrénée du spectaculaire, cette gangrène du traitement de l'information devenue la règle pour les médias grand public, entièrement soumis à une loi du marché qui les entraîne toujours plus loin dans une frénésie de vente à tout prix.

Ces deux jours des 11 et 12 mars n'ont pas dérogé à la règle : Foot et télé-réalité (ce qui se fait de pire en la matière) ont occupé l'essentiel de l'espace médiatique tous supports confondus.

Nous avons vainement cherché dans les médias grand public quelques mentions du quatrième anniversaire du début de la catastrophe de Fukushima. A l'exception de deux ou trois articulets de ci, de là, aucune couverture digne de ce nom. Silence radio, silence télé, silence total, silence honteux. A croire que l'intégralité de la profession journalistique (ou prétendue telle) se partageait entre l'Argentine et Londres.

Triste monde que le nôtre où la vie d'un « people » et le résultat d'un match de foot ont plus de valeur que le destin d'un peuple toujours meurtri et profondément incertain sur son avenir.

Ce n'était certainement pas le cas pour les 200 personnes rassemblées mercredi soir place de la République à Paris pour une émouvante commémoration, ou toutes celles et ceux qui ont assisté à Montreuil aux rencontres « Le bouleau, la vigne et le cerisier » (ça dure jusqu'à dimanche !)

Et puisqu'on ne peut plus espérer grand-chose des médias traditionnels, restons branchés sur les veilleurs de Fukushima ou relisons quelques analyses édifiantes comme celle-ci.

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