Source : Colibris Val d'Aliier |
Eh
bien non, mauvais esprits que vous êtes, on ne parle pas des
double-sens cyclables de Milly que l'on cherche toujours, mais de
celles et ceux qui avaient investi la salle des fêtes de
Milly-la-Forêt (pleine comme un œuf), avides de voir ou revoir le
film « En quête de sens ». Ce film, dont la notoriété
ne cesse de croître et qui bénéficie du soutien efficace du
mouvement « Les Colibris » remplit les salles au fil des
projections qui s'enchaînent sans faiblir. Ce jeudi 11 juin ne
dérogeait pas à la règle : sept projections étaient programmées
en France, portant ainsi à 80 000 le nombre d'entrées enregistrées
depuis fin janvier 2015 (voir le site du film )
En
le revoyant (voir notre premier commentaire ici) nous avons pu mesurer une fois de plus les raisons de ce
succès : des témoignages de haute volée imposant comme une
tranquille évidence la nécessité d'un changement profond de notre
mode de vie occidental, le tout défilant, mine de rien, sur un
rythme soutenu, nous tenant en haleine de bout en bout.
On
l'a dit et redit, ce film est inclassable et irracontable. Peut-être
est-ce justement la clé de son succès car chacun y trouve son
bonheur (et ce n'est pas qu'une simple expression) et de quoi
alimenter pour un bon bout de temps réflexions, discussions et …
envie d'actions.
Être
organisateur oblige à garder un œil sur la salle, à l'affût des
réactions, ce qui nous a permis, ce soir-là, d'observer un
phénomène rare : une salle totalement silencieuse et
concentrée du début à la fin de la projection malgré des
conditions matérielles précaires (chaleur et chaises en plastique
font rarement bon ménage).
Ces
conditions, bémol de la soirée, incitèrent, dès la fin du film,
une grande partie de l'assistance à rechercher à l'extérieur de la
salle un air frais qu'une averse salvatrice avait opportunément
dispensée quelques minutes auparavant.
Il
s'ensuivit la constitution spontanée de plusieurs groupes échangeant
à chaud (oui, désolé …) leurs impressions sur le trottoir alors
qu'un débat plus structuré avait retenu à l'intérieur une quarantaine de courageux. Trois quarts d'heure conviviaux pendant
lesquels les participants, très impliqués, se firent mutuellement
part de leur ressenti et surtout des engagements pris dans leur
quotidien. Il y fut beaucoup question d'actions simples recouvrant
l'ensemble des domaines de la vie de tous les jours, mais ce qui,
d'après nous, est ressorti fortement est une approche collective de
la vie, partagée par tous, et la nécessité de transmettre,
inlassablement, notamment aux enfants.
Et
comme un bonheur ne vient jamais seul, certains acteurs de ce futur
qu'ils construisent eux-mêmes, venus d'Essonne, de Seine et Marne,
du Loiret et même de l'Yonne ont pu se découvrir et initier des
contacts pour des échanges et actions à venir dont l'un des
moindres n'est pas la constitution d'un groupe « Colibris »
dans le Sud-Essonne.
Oui,
cette soirée avait du sens. Alors, gardons-le et restons reliés !
Information
complémentaire
Le lendemain, les
Colibris organisaient un débat « Une histoire de
violence » avec Pierre RABHI, Nancy HUSTON, Paul WATSON et
Thomas d'ANSEMBOURG.
Il
est visible en intégralité ici
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