Strasbourg 13 octobre 2012 - Source : Sortir du nucléaire |
A vos
agendas !
Après
la chaîne humaine du 11 mars 2012 dans la vallée du
Rhône qui avait rassemblé 60 000 personnes, le réseau
Sortir du nucléaire récidive le samedi 9 mars 2013 à
Paris. Une manifestation qui se déroulera à
quelques jours de l'anniversaire de la catastrophe de Fukushima.
Si
la manifestation de 2012 prenait tout son sens dans « la
vallée de l'atome », la région la plus
nucléarisée du monde, le choix de Paris n'est pas non
plus innocent compte-tenu de la menace permanente représentée
par la centrale de Nogent sur Seine pour des millions de personnes.
Si vous en faites partie (ou si vous résidez dans une autre
région menacée) faites un test édifiant en
allant demander, comme nous l'avons fait, à votre pharmacien
préféré de vous procurer une boîte de
pastilles d'iode (Pourquoi ? Voir ici et là et en fin d'article) La réponse qui vous sera probablement faite
nous oblige toutefois à ne pas conseiller ce test aux
personnes sensibles.
N'oublions
pas non plus qu'il y a moins d'un an, cette centrale avait pu être
investie en toute impunité par 9 militants de Greenpeace (voir
ici pour se rafraîchir la mémoire).
Tout
cela pour souligner l'importance de s'impliquer dans ce type
d'événement dont le but, on ne le dira jamais assez,
est avant tout de sensibiliser la population à la
problématique énergétique en général
et d'inciter les décideurs à faire preuve d'une
transparence totale sur le sujet en libérant l'information et
en organisant le débat.
Toutes
les énergies (si je puis dire) seront donc les bienvenues,
avant, pendant et après (vous en saurez plus en
cliquant ici).
A titre de complément d 'information, voir cet article du 22 mars 2011 (tiré du blog "la catastrophe de Tchernobyl") dont nous avons extrait les lignes suivantes.
"Il semblerait qu’il soit difficile de se procurer des pastilles d’iode
en pharmacie. Cette situation est anormale : Tous les européens et
voisins devraient posséder des pastilles d’iode ou pouvoir s’en procurer
simplement et rapidement. La dissémination des centrales nucléaires (58
réacteurs en France) et la fréquence des incidents et accidents nous
exposent à des urgences sanitaires. En cas de problème majeur, si
l’ensemble des citoyens disposaient de comprimés d’iode, ils pourraient
suivre la consigne gouvernementale concernant sa prise, dans un délai
très court, permettant ainsi une efficacité et donc une protection
optimale. Cela eviterait les problèmes de décision gouvernementale en
raison de stocks insuffisants et de logistique pour une distribution
massive dans un délai très court.
En 1986, la Corse, à 2 000km de Tchernobyl, a été affectée par les
retombées radioactives. Des contres mesures, et une prise de pastille
d’iodure de potassium auraient été indispensables. La consigne
gouvernementale n’est jamais venue, ni pour aucune autre région
française. Aucune distribution d’iode à la population n’a été effectuée :
Les conséquences sanitaires en Corse sont importantes"
Et si vous avez du temps, prenez connaissance de la plaidoirie de Me Thierry BILLET devant la cour d'appel de Paris (plaidoirie visant à rejeter la demande de non-lieu du trop fameux professeur PELLERIN)
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