Source : Globale Presse |
La Commission Européenne a mis en place une consultation publique sur le traité transatlantique. Bravo, vous direz-vous, enfin une initiative qui nous donne la parole ! Oui et ceci grâce à une mobilisation citoyenne ayant trouvé un écho dans une partie de la classe politique (devinez laquelle).
Cette
consultation porte sur le fameux RDIE (Règlement des Différends
entre Investisseurs et États) dont les médias commencent
(timidement) à s'emparer. Il s'agirait ni plus ni moins de
permettre à des grands groupes de poursuivre en justice un État
s'ils estiment que celui-ci lèse leurs intérêts.
Là
où le bât blesse, c'est que lorsque vous vous rendez sur le site
de la consultation, plein d'ardeur et bien décidé à développer
vos arguments, votre enthousiasme est rapidement douché par la
longueur de la procédure initiale et la complexité des questions.
Rien, absolument rien n'est fait pour rendre la consultation
accessible au commun des mortels peu au fait du vocabulaire
technocratique utilisé. Bien au contraire, il semble (mais nous
avons mauvais esprit) que tout est fait pour décourager les
éventuels participants.
Heureusement
quelques anges gardiens ont pris le temps de décrypter ce jargon et,
en quelque sorte, déblayé le terrain pour les béotiens que nous
sommes.
Pour
participer (Avant le 6 juillet !) il faut cliquer ici et
respecter la marche à suivre.
ATTENTION !
Prévoyez du temps car le processus est long, mais pensez qu'au bout
de vos efforts, ce sera une contribution supplémentaire qui aura été
transmise et elle ne sera pas inutile !
ET
CE N'EST PAS FINI car il est essentiel de diffuser cette
information le plus largement possible.
Pour
finir et compléter vos informations sur le sujet, nous vous
conseillons de lire les deux excellents articles ci-dessous
Un
premier article du Monde diplomatique qui nous apprend que « des
tribunaux pour détrousser les États », cela existe déjà.
Voir par exemple notre Véolia national qui ne se prive pas de
protéger ses intérêts en Egypte avec la bénédiction de la Banque
Mondiale.
Lire
aussi aussi cet article très éclairant de Gaël Giraud dans le Soir du 5 mai 2014 : "Le partenariat transatlantique serait
une catastrophe d'ampleur continentale" en réduisant les
parlements nationaux à un rôle de figuration face aux pouvoirs
démesurés que détiendraient les grands groupes.
Merci
à Philippe LECORNEUR de nous avoir communiqué ces précieuses
informations
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