De
façon quasi-unanime, les médias évoquent la
conférence environnementale des 13 et 14 septembre comme un
succès pour les écologistes et le signe fort du
verdissement tant attendu de nos gouvernants.
On
se demande bien ce qui peut motiver pareil concert de louanges si ce
n'est un
traitement trop superficiel de l'information sur un sujet pourtant
majeur ou une volonté délibérée
d'enjoliver les choses dans le but de démobiliser l'opinion.
Il
est un fait que le traitement de l'information sur les questions
environnementales par nos médias ne peut être considérée
comme satisfaisant : il est rarement fouillé alors qu'il s'agit
d'un sujet extrêmement complexe, nécessitant un
traitement en profondeur relevant d'une réelle volonté
de pédagogie.
L'exigence
et la rigueur font alors place à l'à peu près.
Ne
nous étonnons donc pas que, dans ces conditions, les quelques
mesures annoncées la semaine dernière soient
considérées comme réglant définitivement
la question des hydrocarbures de schiste en France.
C'est
donc, une nouvelle fois, aux citoyens eux-mêmes à
fournir un éclairage complet et objectif permettant d'évaluer
la portée de ces décisions « exceptionnelles ».
Merci
aux collectifs franciliens engagés dans la lutte contre les
hydrocarbures de schiste d'apporter cet éclairage dans leur communiqué de presse du 17 septembre.
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